Je ne sais pas parler de moi, j’ai choisi de laisser parler mon mari…
« J’ai rencontré Florence en 1987. Tout de suite, nous avons été attirés l’un par l’autre, très vite nous nous sommes « mis ensemble », assez vite nous avons eu notre premier enfant.
Notre relation a dès le départ été compliquée. Un long épisode d’éloignement géographique qui nous a physiquement séparés, mais surtout un vrai éloignement que nous n’arrivions pas à combler, même quand nous avons commencé à vivre sous le même toit.
Florence est une personne entière. Ce qu’elle attend de la relation, c’est tout, ce qu’elle y met, c’est tout. Cet engagement, c’est ce que j’aimais (et ce que j’aime toujours) infiniment en elle. Mais longtemps, notre relation ne lui a pas donné ce qu’elle cherchait. Sans doute, par peur, me tenais-je trop sur la réserve…
Les choses ont commencé à changer en 1995 : chez un thérapeute de couple, la compréhension qu’il y a, en plus de nous deux, une troisième composante, qu’on appelle « la relation » qui a sa vie propre, dont il faut prendre soin ; l’irruption d’un « nous » que nous devons construire, et qui nous demande des efforts, des renoncements, mais qui est un chemin de libération et de bonheur.
Pour elle (et pour moi aussi, mais plus lentement), une nouvelle vision du monde, et cette phrase que nous n’avons jamais fini de méditer : « la relation contient le monde ».
Cette phrase l’a emmenée sur de nouvelles terres.
Elle s’est formée à l’approche systémique, c’est-à-dire à cette approche du soin qui donne le primat à la relation, qui aborde les désordres des individus comme d’abord liés au contexte et aux relations dans lesquelles ils vivent (le système donc).
Elle a commencé à exercer, d’abord dans le domaine de l’entreprise : coaching, formation, direction d’entreprise, tous des champs où la vision systémique crée de la fluidité et apaise les souffrances.
Plus tard, avec la vente de l’entreprise que nous avions créée et dirigée ensemble, Florence prend une nouvelle orientation. Elle complète sa formation, et ouvre une consultation pour les couples.
Pour elle (comme pour moi), le couple, c’est ce qui nous porte vers quelque chose de plus grand que nous.
Le couple, on doit l’aider, à ses débuts, à travers ses hésitations et ses crises, et même quand il arrive à son terme.
Le témoignage que Florence porte, dans sa vie comme dans sa consultation, c’est la beauté du couple, l’espoir qu’il porte en lui, un espoir qui doit le porter au-delà de toutes les difficultés, tous les désespoirs.
Car, oui, le couple est un chemin de vie et d’accomplissement.
Profondément, je sais que la vocation de Florence, c’est l’accompagnement du couple. »
Benoit